Semer Le Livre d’Urantia aux Philippines : Troisième voyage

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Belen Asidao

Par Beleen Asidao, Skokie, Illinois, États-Unis

Note de l’éditeur : en 2017, Eugene et Beleen Asidao firent leur troisième voyage de Chicago aux Philippines pour distribuer 160 exemplaires du Livre d’Urantia, fournis par la Fondation Urantia. Ils visitèrent aussi des groupes d’étude qui s’étaient formés suite à leurs précédents voyages.

Les Philippines sont un archipel de plus de 7100 îles. Donc pour voyager, dans ce pays, c’est par moyens routiers, fluviales ou aériens. Durant nos voyages là-bas, nous avons parcouru des milliers de miles et traversé des montagnes, des vallées et des plaines pour apporter les livres de la cinquième révélation d’époque à notre pays natal. Semer Le Livre d’Urantia était notre priorité en retournant aux Philippines. Les trois dernières années, nous avons apporté des dons de livres aux collèges, aux universités et aux bibliothèques. Nous avons aussi aidé la formation de groupes d’étude.

Le premier février de cette année, nous sommes arrivés à l’aéroport international de Manille, trente-cinq heures après notre départ d’O’Hare. Des tickets bon marché, signifient de longues heures de transit. Durant ce voyage, nous avons passé quinze heures à Incheon, au sud de la Corée, avant de continuer sur Manille. Les cousins d’Eugene vinrent nous chercher à l’aéroport et après un court repos, nous offrirent un déjeuner. Ensuite, nous sommes allés dormir à nouveau jusqu’au lendemain.

Avant de commencer nos visites aux universités et collèges, Eugene choisit les meilleures deux cent écoles du nord et du sud Luzon (la plus grande des trois principales îles des Philippines, la plus peuplée et le site de Manille, la capitale). Chaque livre donné comprend un formulaire de reconnaissance à renvoyer par courrier ou mail aux organisations Urantia.

Nous furent bénis de profiter des services d’un chauffeur qui connaissait les centaines de miles, tout terrain. Nous l’avions rencontré par hasard. En rendant visite à un ami, qui est un auteur et un avocat, notre chauffeur eut une urgence familiale et nous nous sommes retrouvés près de chez notre ami. Un chauffeur Uber nous vit et nous demanda si nous avions besoin de ses services. Nous avons fait un plan avec ce nouveau chauffeur pour nous amener au sud et au nord de Luzon. Il était un mormon, mais cela ne le dérangea pas de nous aider dans notre mission du Livre d’Urantia et il nous proposa des tarifs abordables.

Un jour normal, nous faisait prendre la route à cinq heures du matin. Les bibliothèques ouvrent à sept heures. Commencer à cinq heures, avant la chaleur est un avantage. Les mois de printemps aux États-Unis, correspondent à l’été aux Philippines, lorsque le climat peut être super chaud. Certaines bibliothèques se situent au deuxième, troisième ou quatrième étage, sans ascenseur. Avec une température de près de 100 degrés Fahrenheit et près de cent pour cent d’humidité, monter les escaliers, est comme prendre un sauna. Mais les sourires des bibliothécaires enthousiastes avec leur chaleureux accueil rendent l’expérience plaisante. Certains bibliothécaires rassemblèrent tout leur personnel pour prendre une photo ; certains nous offrirent un casse-croûte que nous acceptèrent gracieusement, bien que nous devions nous rendre à notre prochaine destination.

Dans certains cas, comme à l’université d’état de Bulacan, dans la province du Bulacan, en plus de la bibliothèque principale, il y avait des sous-bibliothèques pour chaque département académique, ce qui voulait dire que plus de livres seraient nécessaires. Certains bibliothécaires demandaient un livre supplémentaire pour leur organisation. Par exemple, le bibliothécaire du collège Kalayaan à Quezon City demanda un livre pour le conseil local des Chevaliers de Colomb.

Nous avons rencontré le bibliothécaire qui est le chef de l’association des bibliothécaires pour toutes les Philippines et il nous invita à venir à leur conférence internationale de juin, qui se passait dans la province d’Isabela, où il y aurait plus de trois cent délégués. Nous irions à la conférence et distribuerions des livres là-bas. Ils acceptaient non seulement Le Livre d’Urantia mais aussi toutes sortes de livres, des livres pour enfants, des romans, etc. pour remplir leurs étagères.

En plus, de l’occasion de donner des livres, notre voyage nous permit de rendre visite à de récents groupes d’étude dans les Visayas (un des trois principaux groupes d’îles des Philippines) et à Manille.

À Iloilo City, dans les Visayas Occidentales, un lecteur du Livre d’Urantia avait donné un exemplaire du livre au maire de la ville. Le maire parla du livre sur son programme de radio, « Owa Mangunguma, » sur Radyo Aksyon, un programme de questions et réponses pour les agriculteurs, disant que le livre était ce qu’il avait cherché toute sa vie. Cela intrigua certains auditeurs qui voulurent savoir ce qu’était le livre. « Le temps est mûr pour le message habilitant de Michael, » dit un lecteur du groupe Iloilo. Un autre lecteur, Dr Dave, fut contacté par des agriculteurs après le programme. Le téléchargement gratuit du livre fut aussi encouragé.

Le groupe d’étude à Bacolod City, au Détroit de Guimaras d’Iloilo City, fut invité par la Société Théosophique locale à présenter Le Livre d’Urantia à leur fête de la Journée du Lotus Blanc, un événement mondial qui commémore l’héritage de Madame Blavatsky. Deux jours plus tard, certains membres de la Société Théosophique vinrent au groupe d’étude, qui étudiait les fascicules sur les sept mondes des maisons, animé par Eugene Asidao.

Les groupes d’étude de Bacolod et Iloilo se rendent visite et s’entre-aident, bien qu’il faille prendre un ferry durant plus d’une heure entre les deux villes.

Le groupe d’étude de Manille se partage les responsabilités. Ils ont un coordinateur, un traducteur, un secrétaire, un trésorier, un comptable et un chef de l’éducation. Ils vont aussi former un groupe de jeunes.

Nous avons remarqué que les donations même de quelques dollars, peuvent contribuer à aider à payer en pesos, les besoins de base des groupes d’étude et des lecteurs, les ventilateurs électriques, les tableaux noirs, les stylos, le papier et les coûts de transport.

Il y a des événements dans les prochains mois auxquels tous les participants des groupes d’étude voudraient participer, si possible. En juin, il y aura une convention nationale des bibliothécaires. En juillet, les artistes Pato Banton et Antoinette Rootsdawtah des États-Unis seront aux Philippines pour un concert et ils voudraient rencontrer des groupes d’étude pendant leur séjour ici. En septembre, il y a le Salon du Livre International de Manille, un événement de cinq jours qui se tiendra à Pasay, une ville dans la métropole de Manille et l’on pourrait, peut-être, présenter Le Livre d’Urantia.

Je trouve que de distribuer Le Livre d’Urantia vaut la peine et est enrichissant. L’atmosphère des collèges et des universités est très stimulant. Nous nous souvenons que le travail, pas le moi est important, et cela nous imprègne d’une énergie cosmique pour continuer. « L’acte est à nous, les conséquences sont à Dieu. » 117:5.5 (1286.3)

Eugene Asidao with a Phillipines Urantia Book Study Group
Eugene Asidao with a Phillipines Urantia Book Study Group
Eugene Asidao with a Phillipines Urantia Book Study Group
Eugene Asidao with a Phillipines Urantia Book Study Group
Belen Asidao with Urantia Book readers in the Phillipines
Belen Asidao with Urantia Book readers in the Phillipines

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