Une enquête sur les traducteurs et réviseurs du Livre d’Urantia

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Georges Michelson-Dupont

Conduite par Georges Michelson-Dupont, Trustee, directeur des traductions de la Fondation Urantia, Recloses, France

Une enquête sur les traducteurs et réviseurs (T-Rs) du Livre d’Urantia, fut conduite en 2013.

Le but de cette enquête était d’aider la Fondation Urantia à comprendre le profil typique d’un T-R afin de découvrir quel type de personnes serait susceptible de devenir traducteur ou réviseur du Livre d’Urantia.

Ce sondage fut envoyé à trente personnes qui ont participé ou participent aux traductions ou aux révisions suivantes : arabe, bulgare, chinoise, tchèque, estonienne, en farsi, française, finnoise, allemande, hébraïque, hongroise, japonaise, indonésienne, italienne, coréenne, lituanienne, polonaise, portugaise, russe et espagnole, soit un total de vingt langues. Vingt-huit ou 93 % des T-R ont répondu au sondage.

Sur les vingt-huit personnes répondant à l’enquête, vingt étaient des traducteurs « originaux ». Cela dit, ils ont d’abord découvert le texte anglais, en opposition à la première découverte et la lecture d’une traduction. Neuf étaient des traducteurs originaux qui ont également participé ou participent à la révision de leur travail. Huit personnes furent uniquement réviseurs.


Un résumé de chacune des questions posées aux 28 T-Rs, est le suivant :

A. Contexte

Le contexte des T-Rs est lié à la langue dans laquelle les livres ont été traduits. Ce qui suit est le nombre et le pourcentage de T-Rs dans chaque domaine.

Européen

19

68%

Asiatique

5

18% (chinois, indonésien, japonais, coréen)

Canadien-francophone

1

3.5%

Cubain-européen

1

3.5% espagnol

Persan

1

3.5% en farsi

Moyen-Orient

1

3.5% arabe

B. Langue maternelle

Tous T-Rs parlent la langue cible de leur traduction comme langue maternelle. En plus de leur langue cible, le tableau suivant montre le nombre et le pourcentage de T-Rs parlant d’autres langues que leur langue maternelle et l’anglais.

Parle 10 autres langues

1

3.5%

Parle 5 autres langues

1

3.5%

Parle 4 autres langues

1

3.5%

Parle 3 autres langues

2

7%

Parle 2 autres langues

9

32%

Parle 1 autre langue

9

32%

Parle 0 autres langues

5

18.5%

C. Expérience comme que traducteurs ou réviseurs

Pour cette enquête, un traducteur professionnel est défini par une personne qui gagne sa vie comme traducteur. Un traducteur occasionnel est défini comme une personne qui, dans sa profession, écrit, lit ou parle l’anglais intensivement. Aucune expérience est définie par une personne qui connaît la langue anglaise, mais n’a pas d’expérience dans la traduction de l’anglais vers une autre langue ou vice versa. Voici les chiffres et les pourcentages de traducteurs qui ont un certain type d’expérience de la traduction.

Traducteurs professionnels ou professeurs d'anglais

10

36%

Traducteurs occasionnels

13

46%

Aucune expérience préalable à la traduction du Livre d'Urantia

5

18%

82 % des T-Rs ont une vaste expérience professionnelle de la traduction de l’anglais dans leur langue maternelle.

D. Niveau d’étude

Quatre-vingt-sept pour cent des T-Rs ont une formation supérieure ou un degré universitaire et ont été formés à des activités intellectuelles et cognitives. Ce qui suit est le nombre et le pourcentage de T-Rs dans chaque niveau d’étude.

Diplôme universitaire supérieur (maitrise ou doctorat)

23

82%

Diplôme universitaire

4

15%

Études universitaires

1

3%

Aucun

0

0%

E. TOEFEL ou Ph.D. en anglais

TOEFL signifie Test d’Anglais comme Langue Étrangère. TOEFL est un test standardisé de la maîtrise de la langue anglaise pour les locuteurs de langue anglaise non-autochtones qui souhaitent s’inscrire dans les universités américaines. Un doctorat en anglais signifie également un haut niveau de compétence en anglais. Le nombre et le pourcentage de T-Rs pour chaque diplôme sont les suivants :

TOEFEL

4

14%

Doctorat ou l'équivalent dans la langue anglaise

5

18%

F. Maîtrise de la langue maternelle et de l’anglais

La prochaine série de questions fut posée aux T-Rs pour évaluer leur niveau de maîtrise à la fois de leur langue maternelle et de l’anglais sur une échelle de 0 à 10. Un dix connote la maîtrise de sa propre langue. Une personne n’a pas répondu.

Langue maternelle

Anglais

10/10

13

47%

2

8%

9/10

10

36%

7

26%

8/10

5

17%

7

26%

<8/10

0

0%

11

40%

La maîtrise de sa propre langue augmente la qualité, la maîtrise, la préparation et la beauté de la traduction. Une richesse de vocabulaire est essentielle pour la créativité dans les expressions et pour traduire les nuances du Livre d’Urantia.

G. Intérêt pour la spiritualité

Une question fut posée pour savoir si les T-Rs lisaient d’autres livres spirituels avant de traduire Le Livre d’Urantia. Cette question donnait un point de vue sur l’intérêt des T-Rs pour la spiritualité.

Oui

23

82%

Non

3

10%

Pas de réponse

2

8%

La plupart des T-Rs ( près de 82 % ) étaient des chercheurs de vérité intéressés par la spiritualité avant de découvrir Le Livre d’Urantia. Beaucoup ont lu La Bible, Le Coran et des livres de philosophie orientale, non seulement dans leur langue maternelle mais aussi en anglais, ce que je considère comme étant une préparation pour la traduction du Livre d’Urantia. Par exemple, Jacques Weiss, qui a traduit Le Livre d’Urantia en français, traduisit Alice Bailey et d’autres auteurs spirituels avant de traduire Le Livre d’Urantia.

Près de 80 % des Traducteurs/réviseurs étaient des chercheurs de vérité intéressés par la spiritualité avant de découvrir Le Livre d’Urantia.

97 % des Traducteurs/réviseurs ont une formation supérieure ou un degré universitaire.

H. Découverte du Livre d’Urantia

Comment le TR entra en contact avec le livre est illustré ci-dessous. Les catégories furent prédéterminées.

Par un membre de la famille / ami

15

54%

Dans une bibliothèque

2

7%

Dans une librairie

0

0%

En naviguant sur Internet

3

11%

Par d’autres livres

6

21%

Par les médias

2

7%

Il n’est pas surprenant que 54 % furent introduits au Livre d’Urantia par un membre de la famille ou par un ami, et que personne ne l’ait trouvé dans une librairie. Vingt et un pour cent ont trouvé Le Livre d’Urantia par d’autres livres ( espagnol : J. J. Benitez et français : La vie des Maîtres ).

I. Qualités personnelles requises pour traduire Le Livre d’Urantia

Par cette question, on demanda aux T-Rs la liste des qualités personnelles qu’ils estiment être nécessaires pour la traduction du Livre d’Urantia. Chaque personne peut avoir donné des réponses multiples.

L'amour du livre et de ses enseignements

16

Détermination et engagement

16

Compréhension du Livre d'Urantia

12

Maitrise de la langue cible

11

Esprit d’équipe

10

Temps disponible

9

Patience

7

Autodiscipline

5

Expérience de traduction

5

Sens des responsabilités

4

Créativité

4

Amabilité

3

Travail d’amour

3

L’amour du livre et de ses enseignements vient en premier. Il est la source d’un engagement pour consacrer sept à vingt ans de sa vie à traduire Le Livre d’Urantia. C’est la principale raison pour laquelle il n’est pas recommandé d’utiliser un traducteur professionnel, sauf si elle ou il est un lecteur. L’engagement vient en second. Cela n’est pas surprenant compte tenu du temps nécessaire pour effectuer une traduction. Il faut être vraiment engagé à travailler un minimum de trois à cinq heures par jour. Le Livre d’Urantia est composé de plus de 1 100 000 mots et de 18 000 paragraphes et contient, selon le Dr Sadler, 56 nouveaux concepts. Composer une liste de termes spécifiques au Livre d’Urantia dans une langue cible est nécessaire avant de commencer une traduction. Un tel glossaire ou un dictionnaire des termes assure la logique et la cohérence.

J. État actuel des traductions

Sous les auspices de la Fondation Urantia, vingt-quatre traductions ont été réalisées ou sont en cours.

En ce qui concerne le travail accompli de ces 28 traducteurs et réviseurs, voici l’état de chaque traduction publiée, sous forme imprimée ou électronique, par la Fondation Urantia.

Livres physiques et livres électroniques

Néerlandais, estonien, français, finlandais, allemand, hongrois, italien, coréen, lituanien, polonais, portugais, russe, espagnol américain, espagnol européen et suédois ( 15 )

Livres électroniques ou sur internet seulement

Arabe, bulgare, roumain ( 3 )

Traductions en cours

Chinoise, tchèque, farsi, hébraïque, indonésienne, japonaise ( 6 )

Les traductions suivantes n’ont pas encore été révisées :

Néerlandaise, allemande, italienne, lituanienne et suédoise.

Les traductions suivantes ont été révisées au moins une fois :

Estonienne, française, finnoise, hongroise, polonaise, russe et espagnole.

Les traductions suivantes sont en cours de révision pour la première fois :

Coréenne et portugaise.

Les traductions suivantes sont révisées et corrigées pour une deuxième fois :

Française, russe et espagnole.

Pour qu’une traduction ait fait un cycle complet et soit considérée comme terminée, il faut environ quarante ans. Un cycle complet se compose, d’une part, de la traduction ; deuxièmement, d’une révision et d’une correction ; et troisièmement, de la deuxième révision et correction. Par exemple, la traduction française commença en 1956 et a fut publiée en 1962. De 1979 à 1994, la première révision en profondeur fut faite et publiée en 1994. Une deuxième révision de peau finage et de perfectionnement a commencé en 2010, fut achevée en fin d’année dernière et sera publiée cette année. Donc, la traduction française exigea près de 60 ans pour achever un cycle complet ; la traduction française est la seule traduction qui ait achevé un cycle complet. Les traductions sont un projet à long terme et sur lequel la Fondation Urantia s’engage.

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